Construit autour de ses deux églises, avec de vieilles maisons parées de pierres du pays, Hérépian est géographiquement bien implanté, à la croisée des chemins, sur l’axe de la vallée de la Mare et de la vallée de l’Orb, dans l’arrière-pays héraultais.
Hérépian doit son essor, dès le 12ème siècle, à l’importante circulation des denrées et de minerais argentifères provenant des communes voisines.
Grâce à la présence de l’eau de l’Orb, de la Mare et du Rieu Pourquié, Hérépian s’est doté de jardins potagers qui ont fortement contribué à sa renommée et à son développement. Une courge, la « tuque », est alors devenue son emblème et ses « tuquiers » (producteurs de courges) ont même été la risée de bien des villages voisins.
Vers 1750, outre ses jardins, Hérépian possédait 4 ou 5 tuileries, une verrerie de verre noir, rasée pour la construction de l’église actuelle St Martial (1858). Jouxtant celle-ci, on peut voir quelques vestiges d’un château. En face de l’ancienne église St Martial du 15ème siècle, l’ancien couvent, avec son escalier et son plafond remarquables ainsi que ses fenêtres de style Renaissance, est aussi le témoin d’une richesse passée (aujourd’hui aménagée en résidence hôtelière).
Au 19ème siècle, des fours à plâtre et à chaux dressaient fièrement leurs cheminées dans le ciel.
Au 20ème siècle, une autre activité était encore pratiquée dans le village : la vannerie. Les vanniers, installés devant leurs portes, tressaient paniers et corbeilles.
Actuellement, Hérépian peut s’enorgueillir :
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